Ce qu’il faut connaître avant d’ouvrir une micro-crèche !

Micro-crèche : présentation générale

Une micro-crèche désigne un milieu d’accueil et de regroupement des petits enfants de différents âges. Il s’agit également d’une structure d’accueil collectif dirigé par un référent technique. C’est ce qui la distingue des autres creches (inter-entreprise, collective, jardin d’enfants, halte garderie, parentale) qui requièrent un médecin et/ou directeur référent (s). En France, de telle structure est dédiée aux mineurs âgés de 3 ans au maximum et accueillant au maximum 10 enfants en simultanée. Ce type d’accueil propose des horaires bien flexibles et attirent de nombreux parents et constitue une étape de socialisation pour les petits enfants concernés.

Toutefois, sa création peut être réalisée par une personne physique ou morale, un établissement public (gendarmerie ou hôpital), une entité professionnelle (à statut SA ou SAS ou SARL ou EURL ou autre), une association, une fondation ou encore une commune ou groupement de commune ou département ou région.

Mais alors, comment créer une micro-crèche ?

Micro-crèche : fonctionnement

A la différence avec la creche collective qui requiert l’intervention d’un directeur et/ou médecin référent (s), une micro-crèche emploi le plus souvent un référent technique, offre des services pédagogiques et joue un rôle de supervision. Ce dernier est composé d’assistant d’accueil, éducateur de jeune enfant et auxiliaire de puériculture. Il doit également disposer d’une formation professionnelle spécialisée, d’une expérience d’au moins de 3 ans dans le métier.

Puis, elle accueille au maximum 10 enfants pour leur faire profiter d’un accueil plus personnalisé et contrôlé. De plus, une micro-crèche peut donc accueillir des petits enfants de différents âges.

Micro-crèche : différentes démarches de création

Il existe différentes étapes à suivre et à bien méditer pour mieux comprendre comment bien realiser son projet de creation d’une micro-crèche.

De prime abord, il faut bien définir le projet de micro-creches. Ensuite, sur le plan juridique, le porteur de projet doit bien choisir le statut juridique (association, fondation, EURL, micro entreprise, SARL, SA, SAS ou autre) approprié pour l’activité et le local. Par la suite, il convient de se focaliser sur l’étude approfondie de marché ou de faisabilité du projet. En pratique, celle-ci doit commencer par l’étude approfondie des données relatives aux tendances générales du marché (zone géographique, étalement de la scolarité, la statistique des naissances dans la zone géographique d’implantation, nombre des femmes ayant un emploi stable), l’étude des données relatives à la demande (clientèle cible, attentes des parents, horaire moyen des parents, avantage de la garde des enfants à la micro-crèche), étude de donnees liées à l’offre (offre des concurrents, positionnement des acteurs concurrents, votre offre), les sources de financement et entre autre.

Puis, il faut entamer une meilleure définition de vos activités et/ou services. Par exemple : le type de structure, le nombre d’enfant à accueillir régulièrement ou à titre ponctuel, le nombre de personnel, les méthodes pédagogiques adoptées, la stratégie commerciale à adopter… Aussi, veuillez construire un meilleur budget prévisionnel (compte résultat de prévision, bilan de prévision, tableau de financement de la prévision et plan de trésorerie de prévision) pour une activité perdurant sur le long terme. Ce dernier doit être intégré dans le cadre du business plan.

De plus, il convient de procéder à la rédaction du business plan pour avoir un visuel plus proche de la réalité. Celui-ci doit essentiellement inclure : la présentation et contexte du projet, l’etude du marche, le choix de la stratégie commerciale adoptée et le tableau financier du budget de prévision. En outre, il faut également établir les conditions générales d’accueil des petits enfants concernés et respecter les démarches réglementaires s’y rapportant. Parmi elles, on compte, les règles d’hygiène et de sécurité dans le local, le niveau de la formation professionnelle ou académique et expériences des référents techniques engagés dans le projet pour qualifier l’encadrement. Par ailleurs, il va falloir réunir tout le personnel nécessaire qui doit y collaborer activement pour assurer la qualité d’accueil…